Que la région sorte des classements mondiaux en termes de lisibilité, c’est «l’angoisse» de Luc Doublet, président de Lille’s agency et de Nord France invest, à la perspective d'une non-fusion avec la Picardie. Une angoisse largement partagée par les milieux économiques régionaux qui craignent aussi le statisme d’une région quand les autres s’afficheront en mouvement.
En 2020 et malgré la crise, les Hauts-de-France ont continué d'accueillir bon nombre d'entreprises à capitaux étrangers ou dont le siège social est exogène à la région. Attirées par sa position géographique, ses infrastructures et son vivier de compétences, elles n'ont pas hésité à y installer leurs sites de production ou de logistique. Et selon Nord France Invest, l'agence de promotion économique de la région, 2021 a vu se profiler les mêmes tendances.
La Région souhaite constituer un réseau informel de personnes originaires des Hauts-de-France, et installées au Royaume-Uni dans le but de développer les activités des entreprises régionales et créer des emplois. Des premières rencontres se sont déroulées à Londres.
En plus de conserver son deuxième rang de région française la plus attractive en termes d’emplois générés par les investissements directs étrangers, les Hauts-de-France se sont érigés l’an dernier, pour la première fois, à la deuxième place du podium en matière de projets remportés, derrière l’Ile-de-France. Une dynamique qui touche presque l’ensemble des secteurs d’activité.
Assemblée générale à Dunkerque. L’assemblée générale de Nord France Invest a attiré les foules, le 4 juillet dernier. La salle de conférence, mise à disposition par le Casino Tranchant de Dunkerque, était pleine. «Ce n’est pas un hasard, si nous avons décidé de faire notre assemblée générale à Dunk…
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