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Love me tender

© Sonia Barcet
© Sonia Barcet

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Scénariste de Billy Elliot ou du Cheval de guerre de Steven Spielberg, le dramaturge anglais Lee Hall a publié La cuisine d’Elvis en 1999, l’histoire d’un trio familial perturbé par un pâtissier de passage. Une famille (dé)composée du patriarche, sosie d’Elvis Presley avant son accident de voiture et la chaise roulante ; de sa fille Jill, adolescente de quatorze ans qui s’abandonne dans la nourriture et se passionne pour l’art culinaire, et de la mère, Victoria, plutôt anorexique, assoiffée de sexe et d’alcool, paumée comme tout le monde. Un jeune homme, Stuart, superviseur de pâtisseries au corps de rêve, vient dévaster leur tranquillité relative. Tout part alors en vrille : les idées reçues et les stéréotypes volant en éclats au rythme des chansons du King. Comédie anglaise déjantée et sociale – qui doit autant à Ken Loach qu’aux Monty Python –, mise en scène par Pierre Maillet, La Cuisine d’Elvis est une peinture acide et touchante de notre humanité, brossant les fragilités et névroses des êtres.

 

Représentation le 26 janvier à 20h au Manège, rue de la Croix à Maubeuge. Renseignements et réservations au 03 27 65 65 40 ou sur www.lemanege.com