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Sélection Classique

Sélection Classique

Jean Rondeau

Grâce au succès de son premier album, Bach-Imagine en 2015, Jean Rondeau a donné au clavecin une exposition majeure par son talent, sa jeunesse et son indépendance d’esprit. Avec ce nouvel opus consacré à Domenico Scarlatti, Jean Rondeau a choisi d’enregistrer 15 sublimes Sonates du compositeur baroque italien, véritables sommets de la littérature pour clavier. Le résultat est exceptionnel de légèreté, de vivacité et d’émotion. Un enregistrement magnifiquement réalisé par Aline Blondiau dans la merveilleuse acoustique de la Salle de musique de la Chaux-de-Fonds en Suisse, sur un clavecin Jonte Knif & Arno Pelto de 2006, inspiré des modèles allemands. D’ores et déjà l’un des grands disques de l’année !

 

Erato.

 

 

 

Julien Behr

Etoile montante du chant lyrique, le ténor français Julien Behr a choisi pour son premier récital le répertoire romantique français composé entre 1800 et 1900. Des airs célèbres et des raretés absolues composent ce programme conçu par le Palazzetto Bru Zane et Alexandre Dratwicki qui souligne, dans le livret du disque, l’éclectisme d’un récital «entre tendresse et héroïsme, joie et mélancolie.» On retrouve entre autres Bizet et sa célèbre Jolie Fille de Perth, Cinq-Mars (1877) de Gounod, ou André Messager et son splendide Fortunio (1907). Deux airs très célèbres de Franz Léhar extraits de La Veuve joyeuse et du Pays du sourire complètent ce panorama magnifiquement servi par l’Orchestre de l’Opéra National de Lyon, dirigé par Pierre Bleuse. Julien Behr nous offre en bonus une chanson de Charles Trénet (Vous qui passez sans me voir), arrangée par Arthur Lavandier.

 

Alpha.

 

 

 

Ingrid Fliter

Ingrid Fliter a acquis la réputation de l’une des interprètes de Chopin les plus remarquables et reste la seule femme à avoir été récompensée du Gilmore Artist Award. Son enregistrement des Préludes de Chopin (2014) a été désigné parmi les 10 meilleurs enregistrements de Chopin par Gramophone. Interprète élégante et charismatique, Ingrid Fliter est connue pour sa technique naturelle et sa musicalité sensible et réfléchie. Chacune de ses interprétations est profondément personnelle et pleine de fraîcheur et de poésie, ce qui la place au premier rang pour explorer les magistraux Nocturnes de Chopin. Ce dernier composa ses Nocturnes tout au long de sa carrière et réussit à la fois à en élever et à en populariser la forme. Son style original, évident dès ses premières œuvres, grandit et mûrit jusqu’à former un énorme corpus de musique pour piano, d’un mélodisme extraordinaire.

 

Linn.

 

 

 

 

Julian Prégardien

Ce magnifique enregistrement du ténor allemand est consacré à l’un des plus grands chefs-d’œuvre de toute l’histoire de la musique, Le Voyage d’hiver, dans une version avec orchestre composée par Hans Zender en 1993, écrit pour une formation orchestrale très différente des ensembles employés au XIXe siècle (avec, entre autres, un saxophone soprano, un accordéon, un harmonica, une guitare…). Hans Zender confie ainsi : «Ma propre lecture du Voyage d’hiver ne cherche pas une nouvelle interprétation expressive, mais elle profite systématiquement des libertés que chaque interprète s’attribue normalement de façon intuitive comme la mise en valeur et nuancement des couleurs.» Accompagné du Deutsche Radio Philharmonie dirigé par Robert Reimer, Julian Prégardien se révèle un interprète d’une grande sensibilité où son expressivité vocale magnifie l’œuvre intemporelle de Franz Schubert.

 

Alpha.

 

 

 

Céline Laly

Le programme de ce disque marque l’histoire d’une rare rencontre artistique : celle d’un officier russe, également compositeur admiré de Franz Liszt, et membre du Groupe des Cinq, et d’un écrivain français, académicien, aussi prolifique que sulfureux. C’est le croisement en plein XIXe siècle de la musique de César Cui – dont on célèbre le centenaire de la mort – et des vers de Jean Richepin, c’est la naissance d’un improbable corpus de mélodies (opus 44), une forme hybride et inédite entre chansons, romances et pièces lyriques. C’est une œuvre vocale et littéraire aujourd’hui oubliée, et qui mérite un juste retour au répertoire de la mélodie. Cet opus est mis en regard d’un cycle antérieur (opus 23), également consacré à la relation de Cui aux grands poètes de son temps. Un bel hommage à un compositeur méconnu signé de la soprano Céline Laly, accompagné d’Emmanuel Christien au piano.

 

Enphases/Outhere.