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Déroute industrielle à Calais, menace sur Caudry

Ce n’est peut-être pas la fin de la filière mais ça y ressemble fort. À Calais, depuis quelques mois, les redressements judiciaires se succèdent dans la filière dentellière : après Noyon, 115 salariés, en janvier dernier, le teinturier Color Biotech, 27 salariés, et le fabricant Desseilles, 74 salariés, sont en grande difficulté. Récit d’une catastrophe générale. Ou d’un ultime sursaut.

«On ne peut pas travailler sans fil. On a un carnet de commandes encore à tenir et de la facturation», souligne Renato Fragoli, secrétaire du comité d’entreprise de Desseilles.
«On ne peut pas travailler sans fil. On a un carnet de commandes encore à tenir et de la facturation», souligne Renato Fragoli, secrétaire du comité d’entreprise de Desseilles.

Dans les ateliers calaisiens, le calme est de rigueur. Quelques rares commandes ont récemment fait tourner quelques métiers à tricoter et à tisser chez Noyon, Desseilles et Codentel. Sur la place, seul le fabricant Storme fait régulièrement résonner ses murs avec les vieux Leavers. Depuis les reprises de Desseilles (le groupe Yongshen en 2016) et de Noyon (par ses clients Vandevelde, Etam et La P...

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La Gazette Nord-Pas de Calais

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