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Un festival de nouveautés

Le Midsummer Festival, qui se joue du 14 au 29 juin sur les terres du château d’Hardelot et la scène du théâtre élisabéthain, fête sa dixième édition. Alliance subtile des influences baroques et des talents musicaux anglais et français – avec une belle parenthèse offerte à Vivaldi, Haendel ou Corelli –, il sera une nouvelle fois le lieu de tous les publics. Il avait accueilli l’an dernier près de 3 000 personnes.

Un festival de nouveautés

C’est l’objectif de la politique culturelle du Département du Pas-de-Calais : rendre la culture accessible à tous dans les meilleures conditions. Il y a dix ans, les grilles du château d’Hardelot s’ouvraient au public pour devenir le «Centre culturel de l’Entente cordiale» et, en 2016, le théâtre élisabéthain, unique en France, promettait de faire de ce lieu l’un des sites culturels et touristiques majeurs de la Côte d’Opale. «A l’heure du Brexit, le Centre culturel de l’Entente cordiale doit devenir le symbole de notre volonté de maintenir envers et contre tout, grâce à la culture, de bonnes relations avec nos voisins britanniques, déclare Jean-Claude Leroy, président du conseil départemental du Pas-de-Calais. Dans des sociétés en crise, la culture est un ciment. Elle est le lieu de tous les possibles.»

Une
programmation éclectique

«Ce festival engendre un rapport particulier entre les artistes et le public, a expliqué Sébastien Mahieuxe, directeur artistique du Midsummer Festival. Le lieu est atypique, le théâtre est unique, à l’image d’une tour magique où le public peut aller à la rencontre des artistes et découvrir des œuvres peu connues.»

Les grandes soirées au théâtre élisabéthain accueilleront jeunes prodiges et grands noms de la musique baroque, à l’image de Didon et Enée de Henry Purcell, mis en scène par Benoît Bénichou, ou encore l’histoire de Pirame et Thisbé interprétée par un jeune ténor flamand, Reinoud Van Mechelen, lors d’un récital qui contera les histoires des héros des Métamorphoses d’Ovide. A noter que l’opéra Didon et Enée sera suivi d’un final pyrotechnique sur Music for The Royal Fireworks d’Haendel, sous la direction d’Hervé Niquet.

Les samedis du festival célébreront l’heure du tea time en faisant découvrir au public un répertoire méconnu lors de courts concerts de 45 minutes, dans l’intimité de l’ancienne chapelle du château. Les «Afters» viendront prolonger le concert du samedi soir sous les lampions du bar du festival. «A cette heure tardive, toutes les surprises musicales seront permises», ajoute Sébastien Mahieuxe. Les soirs de concert, il sera même proposé aux festivaliers un dîner à base de produits bio et locaux au pavillon éphémère installé dans la cour du château.

Cette dixième édition se veut festive. Pendant trois week-ends, opéras et musique baroque rythmeront les soirées du théâtre élisabéthain tandis que les journées du dimanche se passeront en famille, dans les jardins du château et les sites naturels environnants où musiciens et conteurs peupleront les lieux.L

Le théâtre élisabéthain accueillera des oeuvres prestigieuses, telle Didon et Enée d’Henry Purcell.