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«Retrouver une mobilité choisie, pondérée et frugale»

Le 28 février dernier, le cabinet d’études et prospective Chronos et l’Obsoco, Observatoire société et consommation, présentaient les résultats d’une enquête auprès de 4 000 personnes intitulée «Observatoire des usages et représentations du territoire ». 81% des sondés désignaient le village comme leur lieu de vie idéal. Bruno Marzloff, sociologue, fondateur de Chronos et auteur de l’ouvrage «Sans bureau fixe»1, prône depuis plusieurs années une «démobilité» raisonnée. Il n’imaginait pas, quelques semaines à peine après la publication de cette étude, que son souhait serait matérialisé par la crise actuelle...

Selon Bruno Marzloff, l'expérience forcée du confinement "va renforcer le rejet du mode de vie urbain, mais ce ne sera que l’accélération d’une tendance que l’on constate déjà." © David Pereiras
Selon Bruno Marzloff, l'expérience forcée du confinement "va renforcer le rejet du mode de vie urbain, mais ce ne sera que l’accélération d’une tendance que l’on constate déjà." © David Pereiras

La «démobilité», que vous appelez de vos vœux depuis plusieurs années, se matérialise aujourd’hui de manière magistrale avec le confinement imposé par l’épidémie de Covid-19. Comment réagissez-vous ? Attention aux malentendus. Ce que nous vivons, avec le confinement, ce n’est pas la «démobilité», mais l’immobilité, une assignation à résidence. La démobilité consiste au contraire à retrouver une mo...

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La Gazette Nord-Pas de Calais

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