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Gigafactory à Dunkerque : levée de fonds historique pour Verkor

Verkor, start-up française qui prévoit l'installation d'une gigafactory de batteries à Dunkerque, a annoncé jeudi 14 septembre avoir réuni «plus de deux milliards d'euros» de financements privés et publics pour l'implantation de son futur site d'ici 2025.

Gigafactory à Dunkerque : levée de fonds historique pour Verkor

Verkor a levé le montant record «d'au moins 850 M€» auprès d'investisseurs privés, la plus importante levée de fonds d'une jeune pousse française jusqu'à aujourd'hui. S'y ajoutent une subvention publique «d'environ 650 M€» – sous réserve de la validation par la Commission européenne – ainsi qu'un prêt de 600 M€ de la Banque européenne d'investissement.

L'opération, qualifiée par l'entreprise dans un communiqué d' «étape très importante» valorise ainsi la start-up à «plus d'un milliard d'euros» selon Benoît Lemaignan, co-fondateur et président de l'entreprise, fondée en 2020. Le président Emmanuel Macron a félicité l'entreprise pour ce tour de table «historique» qui «envoie un signal fort sur notre ambition de réindustrialisation».

Après l'inauguration d'une usine pilote de batteries à haute puissance à Grenoble fin juin, Verkor compte ouvrir une usine à Bourbourg d'ici 2025 avec l'ambition de créer 1 200 emplois directs et une production initiale de 16 gigawattheures (GWh) par an, dans un premier temps à destination du groupe Renault. L'usine doit aider l'industrie automobile française à atteindre l'objectif de deux millions de voitures électriques produites en France en 2030, sur un marché dominé par des groupes asiatiques.

C'est le gestionnaire d'actifs australien Macquarie Asset Management qui est le «principal investisseur», «avec l'appui» du fonds français Meridiam, qui a investi 200 M€. Le Fonds Stratégique de Participations (FSP), alliance de sept grandes compagnies d'assurance françaises, a également pris une part. Plusieurs actionnaires existants ont apporté une nouvelle contribution, notamment le constructeur automobile Renault, qui s'était déjà engagé à acheter les trois quarts de la production de Verkor.