La soirée des clubs d’entreprises réunit 750 dirigeants

Il y a deux ans, les membres de la Chambre de Commerce et d’Industrie Grand Lille, on fait un constat. «Nous avons remarqué que beaucoup de dirigeants ne savent pas toujours vers qui se tourner pour échanger. Alors que parfois, ils aimeraient juste avoir un regard extérieur afin de faire évoluer leurs sociétés ou de débloquer une situation» explique Thierry Lowys, responsable réseaux et partenariats au sein de la CCI Grand Lille.

Pourtant, les dirigeants sont entourés. Rien que dans la Métropole Lilloise, 38 clubs d’entrepreneurs existent. «Ils sont perdus. Comme il y a énormément de clubs, ils ne savent pas dans lequel s’inscrire» ajoute Bérangère Leroy, en charge de l'animation des clubs & réseaux d'entreprise pour la CCI Grand Lille. C’est pourquoi, le 5 octobre dernier, avait lieu la soirée des clubs d’entreprises de la Métropole Lilloise à la Cité des Échanges de Marcq-en-Barœul. L’occasion de découvrir ces réseaux, leurs actions et leurs membres et de réunir 750 dirigeants.

38 clubs d’entreprises dans la métropole lilloise

Si certains clubs ont été mis en lumière, en passant sur scène, comme c’est le cas pour «Bouge ta boîte», un réseau 100 % féminin et business. D’autres tenaient leurs stands, un peu plus loin, durant toute la soirée afin d’attirer de nouveaux adhérents. «Comme vous pouvez le voir, il y a des clubs thématiques, des clubs filières, mais aussi des clubs auquel vous pouvez adhérer en fonction de la localisation géographique de votre entreprise, précise Bérangère Leroy. Il existe tellement de clubs, que chaque dirigeant peu trouver son bonheur.»

Si chaque cercle ne vise pas les mêmes profils de dirigeants, tous ont la même idée en tête. «Nous avons pour objectif de constituer un large réseau, afin de créer des synergies et développer les business de chacun» affirme Jonathan Bailleul, membre de la BNI Nord. Ce que confirme son homologue, Vincent Coache, membre de Tourcoing Entreprendre. «Notre valeur ajoutée, c’est de créer du lien en local afin qu’il y ait des échanges entrepreneurs et que ça puisse booster l’activité de chacun de nos adhérents. Le réseau fait gagner du temps et permet d’être rationnel.»

Travailler en bonne intelligence

Cette soirée a été ponctuée par une intervention de Grégoire Jeanmonod, conférencier et dirigeant de 47^e rue. Son intervention, «L’art du collectif : quand les artistes nous invitent à travailler ensemble», démontre aux chefs d’entreprises que les méthodes de travail des artistes doivent inspirer leur quotidien. Ainsi, Pierre Paul Rubens, par exemple, avait pour habitude de peindre à quatre mains. «Pierre Paul Rubens peignait très bien les personnages… En revanche, Jean Brueghel était doué pour les compositions florales. C’est pourquoi, quand Rubens voulait des fleurs sur ses tableaux, il faisait appel à Brueghel» raconte Grégoire Jeanmonod. Une preuve qu’utiliser les forces de chacun permet de réussir. Finalement, les habitudes de Rubens ressemblent assez à ce que mettent en place les clubs d’entreprises… Travailler collectivement en bonne intelligence.