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Soutien à l’artisanat d’art

Une vitrailliste de Loos soutenue par la Banque populaire

Chaque année, la Fondation Banque populaire soutient une trentaine de projets en France, notamment d’artisanat d’art, avec comme leitmotive l’excellence et la passion des candidats. A Loos, le projet de Jessica Lambinet a su séduire.

Jessica Lambinet devant une de ses oeuvres. © Fondation Banque Populaire
Jessica Lambinet devant une de ses oeuvres. © Fondation Banque Populaire

Un beau coup de pouce… Jessica Lambinet, jeune vitrailliste installée à Loos, à côté de Lille, a été retenue en décembre dernier comme lauréate de l’appel à projets lancé par la Fondation Banque populaire. 

«Notre objectif est de soutenir la jeunesse et le talent», confirme d’emblée Martine Tremblay, la directrice de la Fondation Banque populaire. Depuis 1992, la Fondation œuvre en direction de deux axes : la musique classique et l’aide aux personnes en situation de handicap. Mais, depuis 2013, l’artisanat d’art est venu enrichir son champ d’action.

«Nous lançons deux appels à projets par an», détaille Martine Tremblay. Et c’est une grosse centaine de dossiers qui atterrit alors sur le bureau de la directrice. Chaque candidature est ensuite épluchée. Au final, c’est un jury composé d’experts qui sélectionne les projets retenus, soit une bonne trentaine chaque année.

Renaud et Gautier Capuçon dans le jury

Pour décrocher une bourse de 1 000 à 15 000 euros, les candidats doivent non seulement être dotés d’un réel savoir-faire, mais aussi faire preuve d’une motivation irréprochable. «Pour la catégorie musique classique, les candidats doivent impérativement justifier d’un master du Conservatoire national supérieur de Paris (CNSM) ou d’une équivalence européenne.»

Dans un second temps, ils doivent exposer à l’oral leurs motivations mais aussi un descriptif de leur projet, devant un jury composé de professionnels reconnus. Pour la musique classique, par exemple, Renaud et Gautier Capuçon, eux-mêmes anciens lauréats de la Fondation Banque populaire.

Dans la catégorie «métier d’art», ils doivent aussi justifier de deux ans d’expérience. «Le projet doit aussi être viable», explique Martine Tremblay. 

D’ailleurs, la banque leur faire bénéficier de son expertise. «On leur propose du soutien dans tous les domaines qu’ils souhaitent. On peut les aider à réaliser des vidéos, dans leurs relations presse, etc.» 

Pour les candidats retenus, l’aide de la Fondation peut même s’étaler sur trois ans. Durant toute cette période, ils feront alors le point chaque année sur l’avancée de leurs travaux ou éventuelles recherches. Et dans certains cas, ils bénéficieront même d’une «cagnotte» supplémentaire.

Des vitraux associant art et fonctionnalité

Déjà honorée lors du prestigieux concours Stevens en 2018, Jessica Lambinet a lancé son entreprise "JLA vitrail" en 2019, grâce à l’obtention d’une commande très importante pour un studio de danse dans un collège privé en Angleterre. «L’atelier JLA vitrail restaure et crée des vitraux associant art et fonction pour répondre à des besoins contemporains de l’habitat privé, public et professionnel, tout en embellissant l’intérieur et en procurant un bien-être subtil, explique Martine Tremblay. Un savoir-faire ancestral intégré dans son époque contemporaine par le vitrail d’architecture ou la décoration. Jessica collabore aussi avec d'autres métiers d'art afin de proposer des créations innovantes sortant le vitrail des images préconçues.» A la Fondation Banque populaire, c’est bien l’excellence qui est mise à l’honneur et soutenue…