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Fusion Société générale-Crédit du Nord : 3 700 suppressions de postes d'ici à 2025

En septembre 2020, la Société générale révélait son projet d'absorption, par son réseau d'agences, de celui de sa filiale Crédit du Nord. Avec un objectif de réduction de ses coûts de 450 millions d'euros en 2025, selon un communiqué de presse du groupe.

Crédit photo HJBC
Crédit photo HJBC

Cette fusion, prévue pour le 1er janvier 2023, devrait se traduire par une baisse conséquente des effectifs puisque la banque annonce 3 700 suppressions nettes de postes entre 2023 et 2025, pour arriver à un réseau unifié de 25 000 collaborateurs et 1 450 agences en 2025 – soit deux fois moins en une douzaine d'années.

En 2013, les deux enseignes comptaient encore près de 3 200 points de vente pour arriver à 2 100 à fin 2020. 600 agences Société générale ou Crédit du Nord vont donc être fermées, celles qui, selon la direction du groupe seront «situées à proximité les unes des autres dans une même ville», qui précise également qu'à terme, cela représente plus de points de vente pour les clients : «15% de plus pour les clients Société générale par rapport à 2020 et près de 3 fois plus pour ceux du Crédit du Nord»...

Si le groupe s'engage à ce que la fusion soit réalisée «sans aucun départ contraint», il mise sur les reclassements, les mobilités internes et les départs naturels (1 500 par an d'ici à 2025). Environ 100 millions d'euros seront consacrés à un plan pour la formation et l'accompagnement des salariés qui verront leur métier évoluer.

Le groupe entend miser sur une augmentation de 15% du nombre de conseillers dans les centres de relation à distance et une amplitude d'ouverture des agences plus importante. Le groupe veut accélérer la transformation digitale de ses clients avec une cible de 30% de ventes totalement digitales en 2025.

Les baisses d'effectifs proviendront aussi largement de fermetures des centres de traitement des opérations bancaires, qui passeront de 24 à 13. La banque aux 10 millions de clients ne disposera plus que d'un seul siège et d'un système d'informatique unique au premier semestre 2023.