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Porte du Hainaut

Une agence de développement pour les commerçants et artisans

Le 23 octobre dernier, sur le site minier d’Arenberg, une entité a vu le jour : Porte du Hainaut Commerce. Une agence qui veut accompagner l’installation et le développement de commerçants et artisans.

Angélique Cousin, Nelly Szymanski, et Laurent Demain piloteront l’agence Porte du Hainaut Commerce. © Aletheia Press/L.Saleur
Angélique Cousin, Nelly Szymanski, et Laurent Demain piloteront l’agence Porte du Hainaut Commerce. © Aletheia Press/L.Saleur

Elle avait déjà son agence de développement économique en direction des entreprises, désormais la communauté d’agglomération de la Porte du Hainaut accompagne également le commerce et l’artisanat. Le 23 octobre dernier, la collectivité a lancé son agence de développement du commerce, Porte du Hainaut Commerce (PHC).

Son objectif : Accompagner les commerçants et les artisans, qu’ils soient en activité ou qu’ils cherchent à s’implanter. «Notre rôle est avant tout pédagogique et facilitateur pour de nombreuses démarches», explique Christophe Pannier, vice-président commerce, artisanat et emploi de proximité de La Porte du Hainaut. Nous allons aider les commerçants à se structurer sur le numérique, à trouver des locaux, à apporter aux porteurs de projet des informations sur la réglementation…»

Et pour cela, un numéro vert (0 800 00 3690) est mis à disposition. «Nous accueillons, renseignons puis nous orientons les personnes, si nécessaire, vers d’autres acteurs», explique Laurent Demain, membre de l’équipe PHC. Trois agents sont au bout du téléphone. «Ce qui permettra plus de souplesse et plus d’agilité pour travailler avec le privé», ajoute Aymeric Robin, président de la Porte du Hainaut.

Une offre perfectible

Le besoin de lancer cette agence se faisait ressentir. En effet, l’offre sur le territoire, en termes de commerces, reste perfectible selon une étude réalisée par le cabinet Lestoux. «Douze communes n’ont pas de commerces alimentaires. Et pour six d’entre-elles, aucun commerce essentiel n’existe non plus sur le territoire de l’EPCI dont elles font partie», constate Laurent Demain. Malheureusement, les marchés en plein air ou sous les halles, les tournées alimentaires ou la vente directe ne suffisent pas à combler les besoins.

En parallèle, avec la crise sanitaire, La Porte du Hainaut a vu les locaux commerciaux vacants se multiplier. Ce sont ainsi 76 locaux sur 926 cellules commerciales de moins de 300 m² qui sont actuellement inoccupés. L’agglo a donc mis en place une base de données qui répertorie ces cellules libres pour faciliter les recherches des porteurs de projet.

Autre thématique que la collectivité veut porter : les défis de la transition numérique. «Au-delà d’un diagnostic sur la maturité digitale, nous allons proposer des ateliers numériques, dont le premier, en novembre, sera consacré à la création de son site web», détaille Angélique Cousin, ambassadrice du Numérique à la Porte du Hainaut.

Aymeric Robin, président de la Porte du Hainaut, et Christophe Pannier, vice-président commerce, artisanat et emploi de proximité de La Porte du Hainaut. © Aletheia Press/L.Saleur

Soutenir le tissu local

Porte du Hainaut Commerce est une brique supplémentaire dans la politique de la collectivité visant à soutenir du tissu local. Dès 2008, l’agglo lance un fond de soutien aux TPE, de moins de 20 salariés. «323 entreprises ont été soutenues par cette aide. Et 231 existent toujours, soit un taux de 71,5% qui est supérieur à la moyenne nationale», se réjouit Laurent Demain. La Porte du Hainaut accompagne également la rénovation de façades, l’acquisition de matériel. «Les porteurs de projet ne sont pas forcément au courant de toute l’aide qu’ils peuvent recevoir», souligne Nelly Szymanski, en charge des dossiers d’aide au commerce. La Porte du Hainaut Commerce entend donc changer la donne et établir une communication étroite avec ses commerçants et ses artisans.