Sauvegarder l'article
Identifiez vous, pour sauvegarder ce article et le consulter plus tard !

Elégie funèbre

© Chris Van der Burght
© Chris Van der Burght

© Chris Van der Burght

Après les grands chœurs de Verdi et Wagner dans C(h)oeurs en 2012 et les symphonies de Mahler dans nicht schlafen en 2017, Alain Platel s’attaque à un autre chef-d’œuvre absolu : le Requiem, point final mythique de la vie et de l’œuvre de Mozart. Après les Vêpres de la Vierge Marie de Monteverdi (vsprs, 2006), la Passion de Matthieu de Bach (pitié!, 2008) et le répertoire baroque occidental (Coup Fatal, 2014), le chorégraphe belge collabore de nouveau avec le compositeur Fabrizio Cassol, poursuivant ainsi l’écriture d’une histoire artistique personnelle dans laquelle il réunit différentes cultures musicales autour d’un thème spécifique. Il cherche à chaque fois comment une œuvre existante, des traditions orales et écrites lui permettent d’écrire une nouvelle histoire. Pour cette nouvelle création, il réunit quatorze musiciens de plusieurs continents se rencontrent, reconstruisant cette messe de morts en fusionnant leurs influences musicales personnelles avec du jazz, de l’opéra et de la musique africaine populaire. Sur le plan théâtral, le metteur en scène Alain Platel a cherché avec le groupe une traduction visuelle et physique des images évoquées par le Requiem : de la messe des morts à la fosse commune dans laquelle Mozart fut lui-même abandonné.

 

Représentations les 6 & 7 décembre à 20h, le 8 décembre à 18h à l’Opéra de Lille. Renseignements et réservations au 03 62 21 21 21 ou sur www.opera-lille.fr