Des entrepreneurs en herbe à la Chartreuse

La Chartreuse de Neuville-sous-Montreuil, sera, le 25 septembre, le cadre du premier salon de création, de transmission et de reprise d’entreprises du Montreuillois. Un cadre qui apparaît symbolique, les initiés se rappelleront que les Chartreux aussi étaient entreprenants et industrieux. Ici, comme dans d’autres chartreuses, les moines créaient de la valeur et ne répugnaient pas à faire du résultat...

Gratuit et ouvert à tous

Aujourd’hui, les candidats à l’entrepreneuriat ne portent pas la robe de bure mais se destinent à une certaine discipline. Pour ce faire, ils pourront rencontrer toute la panoplie des acteurs de la création : «Pôle emploi porte le projet, mais c’est un travail partenarial depuis le mois de mai dernier» explique Cécile Longo-Six, manager de proximité à l’agence Pôle emploi de Berck-sur-Mer. D’ailleurs, ce rendez-vous s’inscrit dans la sixième semaine ReStart, dédiée à l’entrepreneuriat, du 25 au 29 septembre prochains.

CCI, CMA, chambre d’Agriculture, réseau Entreprendre, Initiatives, experts-comptables, Comité local des banques, cabinet d’avocat, assureurs, service communication des collectivités locales, institut de Recherche pour le Développement, L’association pour le Développement de l’Initiative Économique la coopérative bancaire éthique La Nef… «C’est un salon gratuit et ouvert à tous. Il y a 15% des demandeurs d’emploi qui sont identifiés comme des créateurs» ajoute la cadre.

Une trentaine d’exposants

À ses côtés, Alice Dacquet, responsable de l’accompagnement des entrepreneurs des territoires à la Chartreuse, abonde : «ici, c’est un terrain entrepreneurial avec un système économique hybride. On a créé un catalyseur des possibles qui propose un accompagnement sur le long terme dans un système atypique, hybride, mêlant public et privé. On accompagne aujourd’hui huit personnes». De 10h à 16h, ce 25 septembre, la Chartreuse accueillera donc une trentaine d’exposants. Des ateliers, des témoignages de créateurs et de repreneurs ponctueront la journée. «On sait qu’une entreprise sur deux qui n’a pas été accompagnée ne passe pas le cap des dix-huit mois. Alors que 80% de celles qui l’ont été sont pérennes à cinq ans» indique encore Cécile Longo-Six.