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«Die Walküre» de Richard Wagner à Bruxelles

Quelques mois après Das Rheingold, le premier opus de Der Ring des Niebelungen, la Monnaie présente Die Walküre, la deuxième partie de la tétralogie. À nouveau, le chef d'orchestre Alain Altinoglu et le metteur en scène Romeo Castellucci s’associent pour la réalisation du cycle wagnérien qui électrisera la Monnaie pendant deux saisons. L'événement incontournable de la saison lyrique du Théâtre de la Monnaie.

Ante Jerkunica et Wilhelm Schwinghammer. © Monika Rittershaus
Ante Jerkunica et Wilhelm Schwinghammer. © Monika Rittershaus

Qui ne connaît pas la fougue des accords tonitruants de la «Chevauchée des walkyries» ? La musique de Wagner pour Die Walküre n’est pas seulement immédiatement reconnaissable par les mélomanes et les profanes, elle marque également la première manifestation limpide des liens mélodiques et narratifs tissés entre les différentes parties du cycle pour en assurer la cohérence. L’utilisation par Wagner du leitmotiv, un procédé de composition de son cru qui lui permet de révéler musicalement ce qui échappe au texte, prend réellement forme ici grâce à de nombreuses références à la musique entendue dans Das Rheingold

À la mise en scène, Romeo Castellucci offre une forme esthétique propre au deuxième drame scénique de la tétralogie wagnérienne. Après sa lecture épurée et symbolique de Das Rheingold, combinant éléments naturels et abstraction, il poursuit son travail pour Die Walküre en s’attachant particulièrement aux relations entre les personnages. À noter que cet artiste total signe également les décors, les costumes et les lumières et collabore pour cette production avec la chorégraphe Cindy Van Acker. 

À la tête de l’Orchestre symphonique de la Monnaie, Alain Altinoglu dirigera plusieurs chanteuses et chanteurs spécialistes du répertoire wagnérien comme le ténor anglais Peter Wedd, qui endosse le rôle de Siegmund, et le baryton-basse Gábor Bretz dans le rôle de Wotan. Le rôle de Sieglinde est incarné par la soprano Nadja Stefanoff, tandis qu'Ingela Brimberg interprète Brünnhilde. Enfin, la déesse Fricka est chantée par la contralto canadienne Marie-Nicole Lemieux.

Représentations les 24 et 31 janvier, 6 et 8 février à 17h30, les 28 janvier, 3 et 11 février à 15h au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles.

Gábor Bretz et Marie-Nicole Lemieux. © Monika Rittershaus