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Europlasma pourrait se positionner dans la reprise des deux sites de Valdunes


Valdunes, 300 salariés, est le dernier fabricant en France de roues de trains. © Sameer Al-Doumy-AFP
Valdunes, 300 salariés, est le dernier fabricant en France de roues de trains. © Sameer Al-Doumy-AFP

Le groupe français Europlasma a obtenu une semaine supplémentaire pour réfléchir à une offre de reprise des deux sites de Valdunes (300 salariés), dernier fabricant en France de roues de trains, alors que le groupe s'était positionné au départ uniquement pour la forge, vient d'annoncer Bercy.

Valdunes est en redressement judiciaire après le désengagement de son actionnaire chinois. Déjà repoussée deux fois, la date limite de dépôt des offres de reprise de cette entreprise de 300 salariés, devenue un symbole de souveraineté industrielle, est désormais fixée au 31 janvier, a indiqué le tribunal de commerce de Lille.

"Il n'y a aujourd'hui pas d'offre à proprement parler pour Trith-Saint-Léger (l'usine de Valdunes) mais l'entreprise Europlasma qui a déposé une offre pour Leffrinckoucke (la forge, près de Dunkerque) a notifié à l'administrateur judiciaire qu'en l'absence d'offre ferroviaire maintenant l'activité à Trith-Saint-Léger, elle souhaitait avoir une semaine supplémentaire pour regarder la possibilité de faire une offre globale", a-t-on expliqué à Bercy.

En mai, le groupe chinois MA Steel, qui avait repris Valdunes à l'issue d'un précédent redressement judiciaire en 2014, avait annoncé qu'il n'injecterait plus d'argent dans l'entreprise. La CGT demande depuis plusieurs mois qu'un consortium Alstom-SNCF reprenne Valdunes, pour répondre aux besoins d'avenir du système ferroviaire français.