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Sur le parc des industries Artois-Flandres

Hydroline, spécialiste du génie climatique, s’est installé à Billy-Berclau

Spécialisée dans le génie climatique, l’entreprise Hydroline a déménagé de Mons-en-Barœul pour le parc des industries Artois-Flandres à Billy-Berclau. Une opportunité pour la société qui souhaite se recentrer sur la région.

Arrivé en 2013 dans l’entreprise, Frédéric Saint-Pol est devenu président d’Hydroline en 2020. © Aletheia Press/L.Saleur
Arrivé en 2013 dans l’entreprise, Frédéric Saint-Pol est devenu président d’Hydroline en 2020. © Aletheia Press/L.Saleur

En mai dernier, Hydroline s’est installée à Billy-Berclau au parc des industries Artois-Flandres. Créée en 1993, Hydroline était à l’origine spécialisée dans le nettoyage des gaines de ventilation et de stores. Après plusieurs changements de direction, le cap est mis sur le génie climatique. «Nous étions alors basés à Mons-en-Barœul. Je voulais recentrer l’activité dans la région et être plus proche de notre clientèle», confie Frédéric Saint-Pol, dirigeant de l’entreprise depuis 2020.

Le besoin de changement se fait ressentir et trouver un bâtiment qui puisse absorber l’augmentation de l’activité devient urgent. «Quand je suis arrivé dans l’entreprise en 2013, nous réalisions 2 millions de chiffre d’affaires. Ma mission était de développer un maximum la société», explique Frédéric Saint-Pol. Pari réussi puisque cette année, Hydroline s’apprête à franchir les 9 millions d’euros de chiffres d’affaires.

Du génie climatique tertiaire

Mais cette évolution ne s’est pas faite en une année. «En 2015, nous avons perdu beaucoup d’argent sur un marché de résidences étudiantes. Nous nous demandions si l’entreprise n’allait pas être placée en redressement judiciaire», se rappelle l’entrepreneur. Hydroline se recentre alors sur des gros chantiers B to B à destination des collectivités et des entreprises. «Plus précisément, nous sommes dans le tertiaire que ce soit dans le domaine carcéral, hospitalier, de la piscine…», liste Frédéric Saint-Pol. Une clientèle qui s’étend dans le Nord-Pas-de-Calais mais aussi en région parisienne.

Le centre aquatique de Billy-Montigny, le centre culturel de Libercourt, la chambre des Métiers et de l’Artisanat d’Arras… Des chantiers techniques sur lesquels peuvent travailler une douzaine de personnes dans le bureau d’études et une vingtaine de monteurs. «Nous apportons toute une maîtrise technique, avec une touche PME qui rassure», atteste le dirigeant d’Hydroline.

Un argument qui a séduit le groupe GCC qui a lancé les travaux du centre aquatique de Merville à Saint-Denis. Le lieu accueillera les entraînements de water-polo des JO de 2024. «Nous avons remporté l’appel d’offres CVC. J’ai passé beaucoup de temps sur ce dossier», ajoute l’ancien chargé d’affaires d’Imatec. L’entreprise souhaiterait se recentrer dans la région et limiter les grands déplacements. «L’objectif est de ramener la part de ces déplacements de 75 à 25% d’ici 2024», complète l’entrepreneur.

Une PME familiale

Dans son bâtiment moderne de presque 900 m2, conçu par le cabinet d'architectes Point Singulier à Tourcoing, Hydroline accueille un plus grand espace de bureaux et 400 m2 d’atelier de stockage. Soit un investissement de plus d’un million et demi d’euros. «Nous avons été très bien accueillis par le Siziaf qui gère la zone, le prix du terrain n’était pas excessif et cet endroit correspond à toute l’équipe», se réjouit Frédéric Saint-Pol. Quatre personnes ont été récemment recrutées. Face à ce développement, le dirigeant veut rester dans une entreprise à taille humaine. Lorsque Bouygues a racheté Imatec, Frédéric Saint-Pol est parti. «Je préférais l’esprit PME plutôt que celui des grands groupes», atteste l’entrepreneur qui a recruté sa femme pour la partie administrative et RH. «Nous recrutons parfois des frères, des fils de salariés actuels. Mon modèle, c’est la famille», conclut le dirigeant d’Hydroline.