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«La Mère coupable» d'après Beaumarchais à Dunkerque

Après avoir mis en scène Le Barbier de Séville en 2010, Laurent Hatat revient à Beaumarchais avec l'adaptation scénique du dernier volet de la trilogie de Figaro, révélant à la fois ses tensions intimes et sociales, ses résonances modernes.

© Alain Hatat
© Alain Hatat

A travers La Mère coupable, volet méconnu qui clôt le roman de la famille Almaviva, Laurent Hatat dévoile les dysfonctionnements d’une famille minée par les secrets, interrogeant aussi des thématiques sociales telles que l’émancipation féminine, les rapports de classe, le rôle de l’argent, la corruption… «J’aime ce théâtre pourvoyeur d’idéaux» confie le metteur en scène, qui signe une adaptation en proximité avec le spectateur. L’intrigue nous plonge en pleine effervescence révolutionnaire, alors que la famille Almaviva revient du Mexique et fait halte à Paris. On retrouve le Comte et Rosine, Figaro et Suzanne, Léon, enfant illégitime de la Comtesse, Florestine, pupille du Comte, ainsi que l’Irlandais Bégearss, qui convoite la fortune du Comte et la main de Florestine. Des personnages portés par une troupe brillante et multilingue, en osmose avec les échos contemporains de la pièce.

Représentations le 8 mars à 20h et le 9 mars à 19h au Bateau Feu à Dunkerque.