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Clôture de l’accélérateur export de la CCI International

Les clés pour se développer à l’international

Le 19 octobre dernier, a eu lieu la soirée de clôture de l’accélérateur export, à la chambre de Commerce et d’Industrie des Hauts-de-France, à Lille. L’occasion pour les entrepreneurs accélérés de revenir sur leurs parcours.

Lors de la soirée de clôture, chaque dirigeant est revenu sur son parcours au sein de l’accélérateur export, porté par la CCI International. © Aletheia Press/L.Péron
Lors de la soirée de clôture, chaque dirigeant est revenu sur son parcours au sein de l’accélérateur export, porté par la CCI International. © Aletheia Press/L.Péron

Le 19 octobre dernier à Lille, à la chambre de Commerce et d’Industrie des Hauts-de-France, l’heure était aux remerciements. Après dix mois d’accompagnement, les entrepreneurs sélectionnés pour intégrer l’accélérateur export vont à présent voler de leurs propres ailes. «Durant ces dix mois, les coachs de la CCI International m’ont aidée à structurer mon projet et à croire en moi, introduit Pauline Duprez, co-fondatrice de Confiture et Compagnie. À présent, j’ai les clés pour porter mes produits à l’international.»

Une vision que partage Emmanuel Carpentier, co-dirigeant de Dangreville Ingénierie, entreprise spécialisée dans la fabrication de véhicules de transport agricole et d’épandage. Depuis son arrivée au sein de l’accélérateur export, il a pour ambition de vendre l’un de ses produits (une remorque), dans les pays de l’Est. «Le fait qu’un coach de la CCI International me rappelle les conditions pour exporter et qu’il me conseille de nommer quelqu’un au sein de ma structure comme professionnel de l’export, ça m’a permis de structurer mon projet et de partir sur des bases solides.» Échanger permet d’avancer. Pour preuve, Emmanuel Carpentier a recruté un ingénieur, qui parle anglais, pour conquérir les pays de l’Est. Il démarre son contrat le 2 novembre.

Un parcours semé de doutes

Pour autant, les doutes ne sont pas exempts de ce parcours. C’est le cas pour Fabien André, à la tête d’Alelipa, entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication d'équipements sportifs à impact environnemental limité. «Je ne vais pas vous mentir, j’ai eu un doute sur le bénéfice entre le temps passé sur les demandes des coachs et le résultat que j’allais obtenir. Par manque de temps, j’ai demandé à quitter l’accélérateur, mais les coachs m’ont motivé à rester et je ne le regrette pas. Ce fut une expérience enrichissante.»

Olivier Dobelle, conseiller en commerce extérieur le conçoit : «Ce n’est pas facile de laisser entrer des gens que l’on ne connaît pas dans son intimité de chef d’entreprise. Cependant, chaque accéléré a su nous faire confiance et ça paye.» Tout au long des groupes de travail, des réunions et des webinaires, mes entrepreneurs ont fait preuve d’engagement, de résilience, de persévérance et d’humilité.

Poursuivre les efforts engagés

Maintenant que les accélérés ont tous les outils en mains pour exporter, c’est à eux de continuer le travail. Les efforts ne doivent pas s’arrêter là. Tanguy Hameau, dirigeant de la société Flandres Juive Maker, qui produit et vend des e-liquides sans nicotine pour les vapes, a déjà pris un billet de train pour Londres. « La semaine prochaine, je participe à un salon pour faire découvrir ma gamme de produits et mon entreprise. L’export en Angleterre nous fait de l’œil. Il suffit de se lancer maintenant.» Oser l’export, ils l’ont fait.