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«Liberté Cathédrale» à l'opéra de Lille

© Uwe Stratmann
© Uwe Stratmann

A la tête du Tanztheater Wuppertal Pina Bausch, l’une des plus prestigieuses institutions de la danse contemporaine, Boris Charmatz a créé Liberté Cathédrale le 8 septembre dernier à l’église du Mariendom de Neviges/Wuppertal. 

En aucun cas un sacrilège assure le chorégraphe, qui rappelle qu’église vient avant tout du grec ekklêsia, qu’on traduit par assemblée, ajoutant : «ça ne me paraît pas complètement absurde de concevoir une église pensée comme assemblée, rassemblement de corps.» Sortir des églises, des chapelles, mais aussi des habitudes scéniques et artistiques, c’est depuis de longues années l'une des ambitions de Boris Charmatz. Son nouveau spectacle hors norme, imaginé pour la trentaine de danseurs de la troupe et quelques invités, trouvera à l'opéra de Lille un dancefloor des plus chics : un parquet dressé de la salle à la scène, pour fêter le centenaire de l'institution. 

Partant de sa double fascination pour l’orgue et pour les volées de cloches, il invite à un spectacle happening où le public entoure la scène, au plus près des danseurs. Et se rassemble pour les voir célébrer l'amour : «Je crois que j’ai fait ce projet pour l’amour, confie le chorégraphe. L’amour comme ouverture absolue, comme lieu symbolique de traversée des corps et des vies.» Un spectacle qui sera l'un des événements de la saison de l'opéra de Lille.

Représentations les 14, 15, 18 et 19 décembre à 20h, le 16 décembre à 18h à l'opéra de Lille.

© Uwe Stratmann