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4ème étape du «Climat Libé Tour» à Dunkerque

Nouvelle visite de Roland Lescure venu parler industrie verte

Le ministre délégué à l’industrie, Roland Lescure, était invité à s’exprimer dans le cadre du «Climat Libé Tour» qui s’arrêtait à Dunkerque le 13 octobre dernier. Il a en profité pour vanter «le miracle dunkerquois» et sa réindustrialisation «verte» dans les filières décarbonées.

Patrice Vergriete, ministre délégué au logement et président de la Communauté urbaine de Dunkerque a accueilli son homologue, Roland Lescure, ministre délégué à l'industrie, le 13 octobre dernier à Dunkerque.
Patrice Vergriete, ministre délégué au logement et président de la Communauté urbaine de Dunkerque a accueilli son homologue, Roland Lescure, ministre délégué à l'industrie, le 13 octobre dernier à Dunkerque.

Après Bordeaux, Paris et Lyon, la 4ème étape du «Climat Libé Tour» organisé par le quotidien Libération s’est arrêtée à Dunkerque les 13 et 14 octobre derniers. Cet évènement sillonne pendant un an les territoires labellisés «climatiquement neutre», c’est-à-dire sans émission de gaz à effet de serre, à l’horizon 2050. Avec des débats et des échanges autour des questions environnementales et de l’adaptation au changement climatique. Dunkerque, dont les industries installées depuis les années 1960 se sont engagées dans la décarbonation, et qui se développe sur de nouvelles filières issues de la décarbonation, était une étape obligée.

Dunkerque, «the place to be» de l'industrie décarbonée

Roland Lescure, ministre délégué à l’industrie, était invité à y débattre. Il a été accueilli sur place par son collègue, ministre délégué au logement, Patrice Vergriete, en sa qualité de président de la Communauté urbaine de Dunkerque. En à peine 18 mois, c’est la 3ème fois que le ministre rend visite à Dunkerque. À chaque fois, il met en avant l’exemplarité de ce territoire en termes de résilience et de réindustrialisation réussie. Ce qu’il appelle «le miracle dunkerquois». 

Il a d’abord rappelé que le territoire pesait 20% des émissions de CO2 industrielles en France, héritage de l’industrie carbonée du XXème siècle dans lequel il s’est engagé au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Puis, a mis en avant la crise industrielle à laquelle le territoire avait ensuite été confronté au mitant des années 1980, crise qu’il traînait encore dans les années 2010 : Aucune implantation industrielle depuis plus de 10 ans (hormis le terminal méthanier au port de Dunkerque) et une baisse de la population continue. 

Roland Lescure s’est donc félicité de voir combien le territoire avait repris en main son avenir en anticipant les enjeux de la décarbonation et en se donnant les moyens de s’engager dans de nouvelles filières industrielles plus vertes, avec le soutien de l’Etat. «La présence d’électricité décarbonée, d’un réseau de chaleur bas carbone, d’un réseau d’eau industrielle et de grands projets pour la captation de carbone et la production d’hydrogène ont attiré des industries issues de la décarbonation. Dunkerque est en train de développement tout un écosystème économique autour de la batterie pour voiture électrique qui va conduire à la création de plus de 20 000 emplois», s’est félicité le ministre.