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Le ministre du Travail, du Plein-emploi et de la Réinsertion en visite dans le Dunkerquois

Olivier Dussopt promet le soutien de l’Etat pour les recrutements futurs

Le ministre du Travail, du Plein-emploi et de la Réinsertion, Olivier Dussopt, s’est déplacé dans le Dunkerquois le 27 octobre dernier. En visite chez Aluminium Dunkerque à Loon-Plage et AD Coup by Econox à Bierne, le ministre a notamment rencontré des chefs d’entreprise à qui il a promis le soutien de l’Etat face à leur problématique de recrutement.

Olivier Dussopt, (2ème à gauche), ministre du Travail, du Plein Emploi et de la Réinsertion a visité l'entreprise AD Coup by Econox à Bierne lors de son déplacement dans le Dunkerquois.
Olivier Dussopt, (2ème à gauche), ministre du Travail, du Plein Emploi et de la Réinsertion a visité l'entreprise AD Coup by Econox à Bierne lors de son déplacement dans le Dunkerquois.

Depuis déjà quelques années, les entreprises industrielles du territoire, notamment les PME et TPE, souffrent de manière récurrente de difficultés de recrutement. Lesquelles pourraient s’accroître encore avec la réindustralisation qui débute, inédite dans de telles proportions, et ses plus de 20 000 emplois attendus dans les 10 ans. Dans ce contexte, la visite sur le terrain du ministre du Travail, du Plein-Emploi et de la Réinsertion, Olivier Dussopt, - à l’invitation du député de la circonscription Paul Christophe, rapporteur de la loi «plein-emploi» - était attendue par les chefs d’entreprise.

Chez Aluminium Dunkerque, d’abord, puis chez AD Coup by Econox, Olivier Dussopt les a longuement entendus, tout comme les acteurs de l’emploi local, également associés à cette visite. L’idée était d’échanger et de faire remonter des réflexions de terrain sur la problématique de recrutement. Un chef d’entreprise a mis en avant, par exemple, combien il était difficile pour une PME de s’aligner sur les rémunérations proposées par les grands groupes, un autre a regretté que les formations diplômantes dispensées dans les lycées professionnels ne comportent pas un volet sur les qualifications sécurité indispensables avant toute mise à l’emploi.

Un dernier, enfin, a soulevé la question des personnes mineures qui, selon la loi, n’ont pas l’autorisation de travailler sur un site SEVESO, constituant un frein au recrutement d’apprentis. Et a insisté sur la nécessité de proposer des formations qui répondent vraiment aux besoins locaux en terme d’emplois.

Former et trouver de nouvelles compétences

Olivier Dussopt s’est également entretenu avec des membres du GEIQ MI (Groupement d’Entreprises pour l’Insertion et la Qualification Métallurgie Industrie) porté par l’IUMM Flandre Maritime. Le GEIQ MI réalise, chaque année, un gros travail pour le reclassement de salariés ou de jeunes sortis du système scolaire sans qualification, grâce à la formation, à la qualification et à l’insertion sous forme de contrat de professionnalisation au sein de ses entreprises membres. 

Un moyen de trouver de nouvelles compétences qui a fait ses preuves dans le Dunkerquois, avec plusieurs dizaines de recrutements chaque année, que le ministre a salué avant de préciser les pistes étudiées pour accompagner au mieux les bassins d’emploi, comme celui de Dunkerque, qui connaissent une forte réindustrialisation et donc un fort besoin de formation et de compétences. «Le rôle de l’Etat sera de mieux organiser les services de l’emploi, en coordination avec les collectivités, afin de lever les freins à la mobilité, au logement ou encore à la garde d’enfants mais aussi de garantir à tous ceux qui sont à la recherche d’un emploi l’accès à une formation en lien avec les besoins du territoire afin de garantir un emploi à la sortie, grâce à un travail en collaboration avec les Régions», a résumé le ministre.