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Communauté urbaine de Dunkerque

Olivier Majewicz prend ses quartiers à la Halles aux sucres

Outil communautaire dédié à la transformation urbaine, la Halle aux sucres a un nouveau directeur depuis le début du mois. Olivier Majewicz, 54 ans, maire de Oye-Plage et ancien conseiller général, rejoint le Dunkerquois. Portrait.

Olivier Majewicz, nouveau directeur général de la Halle aux sucres. © Aletheia Press/M. Railane
Olivier Majewicz, nouveau directeur général de la Halle aux sucres. © Aletheia Press/M. Railane

Eduquer avant tout ? C’est le chemin qu’a choisi le nouveau directeur de la Halle aux sucres. Issu de la ruralité proche de la métropole lilloise, Olivier Majewicz passe sa prime scolarité à Gondecourt, puis fait histoire (et langues et civilisations italiennes) à Lille III ou il réussit, après sa licence, le concours de professeur des écoles et le Capes. «J’ai choisi le Capes et j’ai pris mon premier poste à Oye-Plage, puis à Calais au lycée Léonard de Vinci».

Après son service militaire (à la fanfare musicale du 43 RI à Lille), le hautboïste s’installe dans l’estuaire ansérien (Oye-Plage) en famille. Son engagement militant le conduit à se porter candidat aux élections départementales en 2004. Élu, il s’occupe au sein du conseil Général de la jeunesse : «j’avais les missions locales, la jeunesse, l’éducation populaire, c’était passionnant» raconte le cadre.

Voir la ville changer

La suite de son parcours l’entraîne à la mairie de Oye-Plage où il succède en 2008 à Jean-Louis Richebé. Confortablement réélu en 2014 et 2020, l’homme s’éloigne peu à peu de l’éducation nationale où il continue d’enseigner jusque cette année : «je ne retrouve plus la mission d’éducation pour laquelle je me suis engagé. L’exigence a un peu disparu. Je ne me sentais plus vraiment utile».

A la faveur du départ du directeur général de la Halle, qui a rejoint la Communauté urbaine de Dunkerque, il postule en février dernier. Retenu, il prend son poste le 1er septembre dernier. «Je cherchais à continuer d’éduquer sur les grands sujets de société comme le développement durable. Ici, c’est la vitrine emblématique des transformations urbaines durables. C’est une éducation populaire. Nous avons un public captif avec une partie de la jeunesse. Un des enjeux est de les faire venir plus régulièrement, notamment les 12-18 ans».

Autre enjeu sous-jacent, la révolution démographique qui s’annonce dans le territoire avec l’émergence des gigafactories et l’installation de milliers d’habitants. La ville va encore changer et donner du grain à moudre à la Halle aux sucres, à ses expositions, ses conférences, ses animations et ses productions. «Le Dunkerquois bouge énormément» sourit le directeur général. Lui aussi.