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Lancement de la «COP» des Hauts-de-France

L'inauguration à Lille de cette Conférence des parties a réuni les acteurs de de l'État, de la région, des collectivités et des entreprises. Objectif : une feuille de route commune pour la déclinaison territoriale de la planification écologique nationale, comme souhaité par le gouvernement. 

Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, Georges-François Leclerc, préfet de la région Hauts-de-France et Antoine  Pellion, Secrétaire général à la planification écologique lors du lancement de la COP à Lille, mardi 6 décembre. ©Région Hauts-de-France
Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, Georges-François Leclerc, préfet de la région Hauts-de-France et Antoine Pellion, Secrétaire général à la planification écologique lors du lancement de la COP à Lille, mardi 6 décembre. ©Région Hauts-de-France

La COP28 de l'ONU s'achève et celle des Hauts-de-France commence ! Mardi 6 décembre à Lille, en présence de Xavier Bertrand, président de la Région, Georges-François Leclerc, préfet régional et Antoine Pellion, Secrétaire général à la planification écologique mais aussi près de 200 élus, agents publics et représentants des secteurs associatifs, économiques et énergétiques, a été lancée la Conférence régionale des parties. 

L'objectif : accentuer la collaboration entre l'État et la Région dans les actions concrètes contre le réchauffement climatique. Il s'agit de décliner au niveau territorial le plan national pour l'écologie, qui consiste à baisser de 55% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Ces COP se tiendront dans chaque région de l'Hexagone, comme l'exige la circulaire de la Première ministre Élisabeth Borne sur la territorialisation de la planification écologique

Le lancement de la COP s'est tenu en présence de près de 200 élus, agents publics et représentants des secteurs associatifs, économiques et énergétiques. ©Région Hauts-de-France

«On ne part pas d'une page blanche»

Ce travail commun de l'État, de la Région, mais aussi des acteurs économiques et de la société civile, reposera essentiellement sur rev3, entité régionale en charge de la transition écologique dans les Hauts-de-France. «On ne part pas d'une page blanche. Nous le démontrons au quotidien, l'ambition rev3 a pris une dimension concrète avec de nombreuses actions sur l'ensemble du territoire et dans de nombreux domaines», a plaidé Xavier Bertrand, citant l'industrie automobile avec l'implantation de la vallée de la batterie électrique, le transport et la logistique avec le Canal Seine-Nord Europe, la régénération des friches industrielles ou encore les actions en faveur de la décarbonation dans le bassin dunkerquois. Et Frédéric Motte, président de la Mission rev3 et conseiller régional d'ajouter : «Avec rev3, la région est à la fois exemplaire et leader. Elle entraîne avec elle l'ensemble des acteurs : les collectivités territoriales, les entreprises, le monde de la formation et de l'innovation, ainsi que tous les citoyens.» 

Frédéric Motte, président de la Mission rev3. ©Région Hauts-de-France

Un diagnostic, des débats et une feuille de route

Les travaux de la COP porteront, concrètement, sur les étapes de territorialisation de la planification écologique dans notre région sur la base d’un diagnostic en vue des objectifs 2030. Ce dernier se déroulera jusqu'au 24 janvier. Jusqu'à la fin du mois de février, les travaux se poursuivront par un échange sur ce diagnostic, sur les actions menées et à venir. Enfin, de mars à juin 2024, des débats seront organisés avec toutes les parties prenantes. Quelles trajectoires ? Quels leviers actionner ? Comment accompagner au mieux l'émergence de nouveaux projets ? Comment accélérer ? Ces échanges viendront nourrir, pour l'été 2024, une feuille de route régionale déclinée dans les filières économiques et les territoires.

COP régionales : une stratégie fondée sur trois piliers 

  • Moins de gaz à effet de serre : faire davantage en sept ans que ce qui a été fait durant ces 33 dernières années.
  • Préserver la biodiversité : 1,4 million d'hectares à restaurer. 
  • S'adapter à +4°C d'ici à 2100 : se préparer à des étés qui pourraient être en moyenne 5° plus chauds par rapport à 1900.