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Une légende du jazz

© Andrew Dunn
© Andrew Dunn

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En 1986, Miles Davis broie du noir, terré dans son appartement newyorkais. Mais le phénix finit par renaître grâce au jeune Marcus Miller avec lequel il enregistre Tutu. Sept ans plus tard, l’album The Sun Don’t Lie lance véritablement la carrière du bassiste sous son propre nom. Catalyseur et passeur naturel, producteur, bassiste et clarinettiste funky et généreux, découvreur de talents, Marcus Miller est aujourd’hui un leader épanoui. En 2012, l’artiste à l’éternel feutre façon Prez ouvrait un nouveau chapitre avec l’opus The Renaissance puis l’album Afrodeezia (2015), le premier pour Blue Note, reflétait ensuite ses aspirations d’ambassadeur des musiques noires de la planète. «Je suis un musicien qui a trouvé sa vraie personnalité depuis à peine une dizaine d’années !», déclare-t-il aujourd’hui. Le kid de Brooklyn a aujourd’hui 59 ans, et incarne à la fois l’histoire et l’actualité du jazz. Tout en veillant sur la jeune carrière de son saxophoniste Alex Han dont il vient de produire le premier enregistrement (Spirit), Marcus Miller revient avec son vingt-troisième album intitulé Laid Black (Blue Note/Universal) qu’il nous fera découvrir lors de ce concert très attendu.

Concert le 16 avril à 20h au Nouveau Siècle à Lille. Renseignements et réservations au 03 20 33 17 34 ou sur www.veroneproductions.com